« J’ai de merveilleux traducteurs »

À l’occasion de la sortie en novembre 2023 de la version remastérisée des Harmonies Werckmeister, film de Béla Tarr et Ágnes Hranitzky adapté du roman de son ami László Krasznahorkai — La mélancolie de la résistance, traduit par Joëlle Dufeuilly –, voilà que je réexplorais le monde de l’écrivain hongrois, découvert un an plus tôt avec… Poursuivre la lecture « J’ai de merveilleux traducteurs »

Traduire l’oralité : aller jusqu’à la lettre (2)

UNE RENCONTRE AVEC LISA DUCASSE, autrice-compositrice-interprète et traductrice (DEUXIÈME PARTIE) Tu n’as jamais fini la traduction du recueil de Sarah Kay… Non car en M2, j’ai plutôt fait le choix de traduire des textes de chansons en français vers l’anglais. C’était tout une réflexion sur l’adaptation, notamment l’adaptation des références culturelles. Un travail que je n’ai… Poursuivre la lecture Traduire l’oralité : aller jusqu’à la lettre (2)

Traduire, restyler

D’ovins en ovnis, voici un curieux objet littéraire et linguistique que nous offre là Jean-Pierre Minaudier, auteur de la Poésie du gérondif, un ouvrage qui, de par son titre, ne peut qu’attirer le chaland (non?). Mais quelle est donc cette minauderie grammaticale, allez-vous m’objecter, une ode futile au gérondif, une analyse hautement académique du gérondif en… Poursuivre la lecture Traduire, restyler

Des tendres relations de l’anglais et du français

Tender is the night de F. Scott Fitzgerald (1934), grand roman qui « explore les forces destructrices sous-tendant les relations amoureuses » à la grande époque du jazz, est aussi un roman où se tissent une multiplicité de langues du fait du lieu et de l’époque : la majeure partie de cette fresque se situe… Poursuivre la lecture Des tendres relations de l’anglais et du français

Traduire, pourquoi?

Pourquoi traduis-je? Ce livre-là, c’est d’abord ça : questionner l’intime; explorer le chemin qui mène quelqu’un à traduire. Et remettre en question, peut-être, qui ou comment on traduit. C’est en tout cas ce à quoi je pense, à lire la venue aux mots de la traductrice Mireille Gansel, traductrice de poésie, de l’allemand et du vietnamien vers… Poursuivre la lecture Traduire, pourquoi?

Traduire, « compliquer l’universel »

Celui-là, il m’aura fallu deux mois pour le finir. Ça donne envie de le lire, me direz-vous… C’est que l’Éloge de la traduction de la philosophe, philologue, helléniste, traductrice et académicienne Barbara Cassin est abstraitement costaud. Je suis de plus partagée entre l’idée d’avoir lu cet ouvrage au moment opportun et celle de l’avoir lu trop… Poursuivre la lecture Traduire, « compliquer l’universel »

Traduire

Quelquefois, oui, il arrive que l’un des personnages du roman posé sur notre table de nuit s’avère être traducteur… C’est le cas dans ce texte de Maïca Sanconie où l’une des protagonistes se révèle traductrice de l’anglais au français, ballotée par son compagnon (danseur) dans divers univers culturels et linguistiques, de Portland à Tokyo en… Poursuivre la lecture Traduire

Traduire : déranger

Trouver l’équivalence dans la langue cible, être fidèle au texte, respecter le sens et la lettre du document source, voir la traduction comme un outil de compréhension interculturelle… Autant de concepts qui sont l’évidence pour les traductaires que nous sommes. Ceci, c’était avant de lire Noémie Grunenwald, c’était avant la claque : « Je ne crois pas à… Poursuivre la lecture Traduire : déranger

La traduction, et celles et ceux qui la font

D’où vient Termium Plus, une des banques de terminologie à la réputation internationale? Grâce à qui pouvons-nous suivre des études en traduction à l’Université Laval, à l’Université de Montréal ou à celle d’Ottawa? Quand a été créé le Bureau de la traduction canadien, si souvent décrié (« ah, cette fiche termino qui date de l’an 40! », « oh, mais… Poursuivre la lecture La traduction, et celles et ceux qui la font