Renouer avec ces mots délaissés

Traduction comparée à 2000 m d’altitude à partir d’un texte français traduit vers l’anglais

Sur conseil d’une amie terminologue et traductrice, j’écoutai hier soir un balado de la section française de l’American Translator Association (ATA-FLD).

Un énième balado me direz-vous? Oui, mais celui-ci risque de vous intéresser si vous traduisez vers le français!

Le but de la conversation entre les deux traductrices était simple : refaire faire surface à des mots que nous avons en nous mais que nous mobilisons très peu en traduction du fait de l’influence du texte source.

De la même manière, et comme beaucoup d’entre nous, je glâne des mots au gré de mes lectures (bouquins, journaux mais aussi affiches, étiquettes, publicités, panneaux en tous genres).

Pour les débusquer, rien de sorcier, mais certaines stratégies aident, par exemple :

– traduire vers votre langue source (pour moi, l’anglais);

– comparer des traductions dans vos langues source et cible;

– repérer les mots en langue cible qui reviennent souvent dans vos traductions et tenter de trouver des remplacements à ces derniers;

– repérer les problèmes de traduction en langue source et tenter d’explorer d’autres solutions;

– faire du repérage sur des textes de votre langue cible et se demander quels mots en anglais ces trouvailles pourraient traduire;

– enseigner à des anglophones et observer leurs erreurs fréquentes 😉

Pour ma part, quand certains mots me plaisent particulièrement ou que je ressens un besoin particulier en traduction, ceux-ci se retrouvent sur des petites fiches PDF dont voici enfin la liste :

Et le dernier en date, né d’une comparaison de traductions d’une table d’orientation à 2000 m d’altitude :

Et vous, des trouvailles? Des problèmes lexicaux spécifiques à résoudre? D’autres techniques?

1 commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *